Les Mouvements fonctionnels
À l’instar du functional training, le terme « mouvements fonctionnels » sont devenus à la mode, et sont dans la bouche d’une grande partie des coachs, adhérents de salles de fitness/box, ou mit en avant par les méthodes de développement/ remise en forme.
Certains mouvements seraient donc plus fonctionnels que d’autres…Pourquoi? Pour qui? Comment? Sur quel axe de réflexion se base-t’on? C’est ce que nous allons déterminer dans cet article.
Il est courant d’entendre que les mouvements fonctionnels sont des mouvements poly-articulaires* proche de la vie de tous les jours. Ainsi les fameux squat sont souvent opposés aux mouvements analytiques*, comme les curls biceps par exemple. Et qui eux ne seraient pas fonctionnels.
I.Definitions
a. Définition du Terme « mouvement »:
« Acte mécanique qui comporte le déplacement du corps en entier ou de l’une de ses parties par rapport aux autres » ou encore « action de se mouvoir, de changer de place, de modifier la position d’une partie du corps » » ensemble de gestes, de déplacements du corps orienté dans un but esthétique, athlétique… »
Nous pourrions également rajouté que cette faculté de mouvement est issu ou développé de la nécessité de fuir !
b. Revenons sur la définition du terme « fonctionnel »:
c. Définition d’un exercice Poly-articulaire:
Par définition des exercices ou mouvements poly-articulaires sont des exercices qui vont mobiliser plusieurs articulations et donc plusieurs groupes musculaires moteurs.
Par exemple: Le squat, il mobilise les articulations des hanches, des genoux, des chevilles (pour faire très simple).
d. Définition de mouvement ou exercice Analytique:
Les exercices analytiques sont des exercices qui mobilisent, une seule articulation ou muscle moteur et ce dans un seul plan de mouvement. On parle aussi d’exercice d’isolation.
L’exemple le plus simple est bien entendu les curls biceps mais on peut également prendre comme autres démonstrations les extensions de genoux au leg extension ou les curls pour les ischios-jambiers? exécuté à la leg curls machine.
Cependant il s’avère qu’en réalité ces mouvements/exercice d’isolation n’éxistent pas réellement. Il n’est en effet pas possible de cibler un seul muscle, l’ensemble du corps mettant en place des stratégie de co-contraction et gainage.
II. Axes de réflexions
A. Le premier principe de base que nous allons évoquer, met à mal, l’idée qu’un mouvement peut-être fonctionnel pour tout le monde.
Ce premier principe est: notre unicité !
Nous sommes plus de 7 milliards d’êtres humains et donc pratiquement autant de configurations anatomiques possibles.
Il est quand même possible d’établir certaines grandes famille de profils anatomiques, influençant directement l’exécution des mouvements. Voir même notre capacité à performer dans ceux-ci.
Certains pays comme la Chine ou la Russie, n’hésitent d’ailleurs pas à aiguiller leurs très jeunes athlètes en fonction de leurs profils anatomiques. Forcément, il sera plus facile pour un haltérophile d’atteindre un squat profond avec des hanches verticales.
Les premières « classifications » peuvent se faire à l’œil nu, à l’études des clients/athlètes et sans trop d’expertise.
Aux premiers abords, on peut différencier les personnes de grandes et petites tailles. Ensuite creuser un peu plus encore les différences morphologiques tel que:
– Les personnes aux longues jambes (longs fémurs) et torse court ou inversement, ce qui impact directement la bio-mécanique du mouvement (sur le squat ou soulevé de terre notamment comme démontré sur la ci-dessous).
– Muscles court ou long etc…
Pour aller plus loin une expertise kinesthésique est nécessaire. elle permet de rendre compte de facteurs tel que des différence de formes articulaire, des différences d’inclinaison des structures articulaire qui influençant grandement l’exécution dès mouvements.
Ex: La formes des iliaques, l’inclinaison du col et de la tête fémorale ou encore des clavicules longues ou petites.
Le deuxième axe de réflexion provient encore du notre inter individualité. Comment des mouvements pourraient être bienfaiteurs pour un banquier et un skieur Alpin?
Mais malgré toutes ces différences, certains mouvements seraient FONCTIONNELS pour tous…
III. Conclusion
Pour nous tout est question d’individualisation, ainsi un mouvement ou plutôt un exercice fonctionnel est un exercice qui est respecte les courbures anatomiques, et la centration articulaire et qui est bienfaiteur.
Pour faire simple, vous devez privilégier un placement, une exécution et une amplitude de mouvement qui respecte votre intégrité physique!
Vous l’aurez compris un exercice ou mouvement est fonctionnel, si, il est bienfaiteur pour vous. Dans ce cas un mouvement analytique peut-être plus fonctionnel qu’un exercice poly-articulaire, comme une position isométrique permettant de cibler les patterns et muscles et l’angle déficients serait plus intéressante qu’un « mouvement ».
De plus la prescription des exercices dont vous avez besoin, doit s’effectuer en fonction de vos nécessités. C’est à dire en fonction des demandes et répercutions de votre activité, de votre poste, de votre travail ( et surtout par rapport au problèmes que celui-ci engendre).
Un squat ne seras donc pas effectuer avec les même écart de pieds , ni avec la même profondeur par chacun. Donc au diable les « no rep » sauvez vos articulations !